Introduction
« Travail des champs » est une lithographie originale de Pierre Ambrogiani. On y retrouve la Provence, la chaleur du jour, des silhouettes au travail et une composition claire. La scène est simple, lisible, avec des masses de couleur qui structurent l’image et donnent du rythme.
Ambrogiani privilégie l’énergie du geste et la franchise des aplats. La lithographie lui permet un tracé net, des contours sûrs et une vibration liée au grain de la pierre. L’œuvre ne cherche pas l’effet décoratif : elle montre la dignité du travail rural et la force d’une lumière du Sud très présente.
Datée des années 1950, cette pièce s’inscrit dans la production imprimée de l’artiste, aux côtés de ses huiles et gouaches. Elle résume bien son regard sur la vie quotidienne : peu de détails, une palette directe et l’essentiel retenu pour transmettre le mouvement et l’atmosphère, dans le même esprit que ses tableaux pas chers.
La lumière et la terre de Provence
Une scène quotidienne transformée en hommage
Dans Travail des champs, Pierre Ambrogiani capture un instant simple : celui des paysans absorbés par leur labeur sous le soleil du Midi. Loin de tout pittoresque, la scène se lit comme une célébration du geste humain. Les silhouettes s’organisent dans l’espace avec une rigueur presque musicale : champs alignés, horizon clair, composition stable. Rien n’est anecdotique ; tout concourt à évoquer la continuité du travail et la force tranquille de la terre provençale.
L’énergie du geste et la matière imprimée
La lithographie permet à Ambrogiani de conserver la spontanéité de son trait tout en jouant avec les nuances du grain de pierre. Chaque contour, chaque aplat de couleur porte la marque du geste direct et confiant de l’artiste. La texture légèrement granuleuse donne à la lumière une présence vibrante ; elle semble se déposer sur la surface comme une fine poussière solaire.
Une palette qui parle le langage du Sud
Ocre, rouge, vert assourdi, bleu d’ombre : la palette d’Ambrogiani condense l’atmosphère du Sud. Ces couleurs ne cherchent pas la ressemblance, mais la sensation. Elles restituent la chaleur de l’air, la sécheresse de la terre et la clarté sans concession du ciel provençal. Dans cette harmonie maîtrisée, la lumière n’éclaire pas seulement la scène : elle devient le véritable sujet de l’œuvre.
L’art de la lithographie chez Pierre Ambrogiani
Une technique exigeante au service d’un trait direct
La lithographie repose sur un principe simple : dessiner sur une avec une , puis exploiter la répulsion entre eau et graisse pour transférer l’image sur papier. Chez Ambrogiani, ce procédé conserve la spontanéité du geste et la netteté des contours, tout en apportant une vibration propre au grain de la pierre.
Interpréter le mouvement plutôt que l’illustrer
Ambrogiani ne cherche pas la précision descriptive. Il privilégie des rapports de masses et des lignes fermes, capables de condenser une scène en signes efficaces. La lithographie lui permet d’aller à l’essentiel : silhouettes lisibles, diagonales actives, circulation rapide des valeurs. Le résultat garde l’empreinte du geste, sans détail superflu.
Tirages et édition originale
Une est tirée depuis la matrice d’époque. Les exemplaires peuvent être et . Le nombre d’épreuves, l’état de conservation et la provenance influent fortement sur la valeur.
Fiche technique (générique)
| Procédé | Lithographie originale |
|---|---|
| Support | Papier (grain fin, blanc naturel) |
| Encrage | Encres grasses, tirage atelier |
| Épreuve | Numérotée et/ou signée (à préciser) |
| Période | Années 1950 (à confirmer) |
Remplacer les mentions entre parenthèses par les informations exactes de ton exemplaire.
Questions fréquentes
Vérifier la période d’édition, la présence d’une numérotation, la signature au crayon, l’éditeur/atelier, et comparer le papier et l’encrage avec des références publiées. Les rééditions ont souvent un papier différent et des noirs moins profonds.
Non, la cote diffère : le tirage multiple rend la lithographie plus accessible. Les valeurs varient selon le tirage, l’état, la rareté et le sujet. Une belle épreuve signée et bien conservée peut toutefois atteindre un niveau intéressant.
“Travail des champs”, symbole d’une Provence intemporelle
Entre réalisme et poésie
Réalisée en 1974, cette lithographie originale témoigne de la fidélité de Pierre Ambrogiani à son thème de prédilection : la Provence et ceux qui la façonnent. Ici, le peintre ne décrit pas seulement un moment de travail agricole ; il en fait le miroir d’une humanité en mouvement, simple et digne. Loin des effets décoratifs, l’artiste traduit la noblesse du geste quotidien dans un langage plastique sincère et lumineux.
Une vision universelle du travail
La scène dépasse la simple observation régionale : elle évoque la permanence du rapport entre l’homme et la nature. À travers la clarté du trait et la solidité de la composition, Ambrogiani exprime un équilibre fondamental : celui de l’effort, de la lumière et de la terre. Le travail devient ici un symbole universel, un motif intemporel que la couleur transforme en énergie.
Une œuvre emblématique de la maturité d’Ambrogiani
Datée de la période tardive de l’artiste, Travail des champs illustre la maîtrise de son langage pictural : une palette chaude, une composition claire et une densité émotionnelle contenue. L’impression lithographique réalisée aux Ateliers J. Gourdon en 1974 confirme la reconnaissance institutionnelle dont bénéficiait alors Ambrogiani dans le monde de l’édition d’art.
Fiche technique de l’œuvre
| Artiste | Pierre Ambrogiani (1907–1985) |
|---|---|
| Titre | Travail des champs |
| Technique | Lithographie originale sur papier grand vélin d’Arches |
| Signature | Non signée |
| Tirage | Effectué par les Ateliers J. Gourdon, 1974 |
| Dimensions | 38 × 56 cm environ |
| État | Très bon état, belles couleurs vives, pli médian (non visible sous encadrement) |
| Garantie | Authenticité certifiée par un expert du marché de l’art |
Cette lithographie, au format équilibré et aux teintes éclatantes, illustre parfaitement la vitalité du trait d’Ambrogiani et son attachement profond à la Provence. Chaque épreuve issue de ce tirage constitue un témoignage fidèle du souffle humain et solaire propre à son œuvre.
Provenance et circulation de l’œuvre
Cette lithographie originale a été tirée aux Ateliers J. Gourdon en 1974 sur papier grand vélin d’Arches. Elle est non signée, comme une partie des tirages de cette période. Les épreuves issues de ces éditions ont circulé chez des marchands et experts du marché de l’art ; l’exemplaire présenté ici bénéficie d’une authenticité garantie par un professionnel.
Repères de circulation
- Tirage aux Ateliers J. Gourdon (Paris), papier grand vélin d’Arches.
- Diffusion galerie / marché primaire, ensemble d’épreuves non signées.
- Circulation en collections privées et ventes spécialisées.
Notice d’état
Très bon état, belles couleurs vives.
Pli médian signalé (non visible en cas d’encadrement soigné).
Dimensions papier : 38 × 56 cm environ.
Lien vers une fiche marchande externe, fourni à titre informatif.
- Édition originale : tirage d’époque (1974) depuis la matrice, papier d’art (Arches).
- Signature : exemplaire non signé (précision habituelle pour certains lots édités).
- Garanties : objet proposé par un expert du marché de l’art, authenticité garantie.
- État : très bon ; le pli médian est neutralisé visuellement par l’encadrement.
Fiche œuvre
Données techniques et descriptives pour faciliter la consultation, l’indexation et la citation de l’œuvre.
| Artiste | Pierre Ambrogiani (1907–1985) |
|---|---|
| Titre | Travail des champs |
| Technique | Lithographie originale sur papier grand vélin d’Arches |
| Signature | Non signée |
| Tirage / Atelier | Ateliers J. Gourdon, 1974 |
| Dimensions | 38 × 56 cm (environ) |
| État | Très bon état, couleurs vives ; pli médian signalé (non visible sous encadrement) |
| Authenticité | Objet proposé par un expert du marché de l’art ; authenticité garantie |
Les informations ci-dessus se rapportent à l’exemplaire décrit. Pour une citation précise, mentionner le titre, la technique, l’atelier et l’année.
Conseils d’encadrement
- Encadrement avec passe-partout pour neutraliser visuellement le pli médian.
- Vitre acrylique anti-UV ou verre musée recommandé pour préserver les couleurs.
- Fixations et dos sans acide ; éviter les environnements trop humides.
Références rapides
- Lithographie originale, période 1974, Ateliers J. Gourdon.
- Papier grand vélin d’Arches, format 38 × 56 cm (env.).
- Exemplaire non signé ; provenance garantie par un professionnel.